Les labels : une belle carte à jouer

Pas de croissance sans confiance, tel est le constat que les économistes font. Malheureusement, en Europe comme en France, la confiance n’est toujours pas au rendez-vous. Pourtant, des pistes existent clairement pour rassurer le consommateur et dans ce sens, les labels ont une belle carte à jouer. Les résultats de l’étude sur la consommation européenne publiée par l’Observatoire Cetelem sont riches d’informations, pour tous les secteurs d’activité y compris la filière végétale.

Observatoire Cetelem 2017L’Observatoire Cetelem vient de publier les résultats, toujours très instructifs, de son étude annuelle sur la consommation en Europe. Celle-ci porte plus particulièrement sur le thème des « nouveaux chemins de la confiance ». Elle a été réalisée en novembre dernier auprès de 12 200 individus de 15 pays européens.

La confiance en effet joue un rôle particulièrement important en économie. De cette confiance dépendent le niveau de consommation des ménages, mais aussi l’investissement des entreprises. Cette confiance s’est considérablement détériorée au fil de la crise, dans la plupart des pays européens, et il est donc essentiel de savoir comment la restaurer.
Si le niveau de la confiance est encore très faible, tout n’est pas perdu, loin de là. Les deux mots les plus cités par les Européens pour illustrer leur état d’esprit actuel sont la méfiance et l’inquiétude. Cette dernière est même avancée par près d’un Français sur deux et ce sont eux aussi qui se disent le plus en colère. Situation migratoire, situation économique du pays et capacité du pays à réformer sont les sujets qui préoccupent nos concitoyens. Du coup, l’avenir des générations futures est aussi un motif d’inquiétude partagé par beaucoup.
Un Français sur deux a le sentiment que son pouvoir d’achat est en baisse, contrairement aux chiffres publiés par l’Insee. La méfiance se généralise et concerne aussi bien les politiques que les institutions publiques, les réseaux sociaux ou les médias. Et c’est naturellement, au sein de l’entourage proche (famille ou amis) que l’on trouve le réconfort. On apprécie les conseils des voisins ou collègues de bureau tout comme les avis d’autres consommateurs sur internet ou des vendeurs en magasin.

Les marques peuvent tirer leur épingle du jeu de cette situation anxiogène. 46 % des Européens leur font confiance, les appréciant prioritairement pour la qualité des produits, mais aussi leur réputation, le fait qu’ils les aient déjà essayées ou encore pour leur valeur éthique et responsable. La confiance dans les marques permet de limiter les tendances à l’infidélité des acheteurs. Deux tiers des consommateurs sont prêts à payer plus cher (jusqu’à 10 %) pour une marque en laquelle ils ont confiance. Mais, pour faire la différence et engendrer la confiance des consommateurs, les marques ne doivent ni faire dans l’esbroufe ni afficher des promesses qu’elles ne pourraient pas tenir. Elles doivent, au contraire, tenir un discours rationnel, et apporter les preuves de ce qu’elles avancent.

Dans ce contexte, les labels prennent toute leur importance. Deux tiers des Européens et des Français les apprécient, notamment les plus jeunes. Un constat clair pour l’avenir !
Source : http://observatoirecetelem.com/

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